Pectus excavatum

 

Appelé également « thorax en entonnoir », le pectus excavatum est la plus fréquente des malformations de la paroi thoracique. Elle se traduit par un enfoncement du sternum inesthétique et rarement à l’origine de retentissement fonctionnel cardiaque et pulmonaire.

 

 

 

Selon l’enfoncement du sternum, sa largeur et sa symétrie, on distingue 3 types :

  • Type 1 : étroit et symétrique,
  • Type 2 : large et symétrique,
  • Type 3 : asymétrique ou unilatéral.

Le retentissement est surtout esthétique tant chez l’homme que chez la femme avec un strabisme convergent des seins (les aréoles regardent en dedans).

2 grandes catégories de chirurgie existent pour corriger la déformation :

  • Les chirurgies qui visent à restaurer les contours osseux (sternochondroplastie, méthode de Nuss),
  • Les chirurgies de comblement.

En dehors des rares cas avec retentissement fonctionnel, il est préférable d’opter pour les techniques de comblement, moins dangereuses et plus efficaces que les chirurgies osseuses.

Le comblement peut être réalisé par :

  • Injection de graisse (lipofilling),
  • Par implant sur mesure en élastomère de silicone. Ces implants sont réalisés à partir d’un scanner thoracique par la société Anatomik Modelling . Je fais partie des chirurgiens référents formés à cette technique (liste des chirurgiens).

Chez la femme, le pectus excavatum entraîne une malformation au niveau de la poitrine avec un strabisme convergent (les aréoles regardent en dedans). Lorsque le pectus excavatum est associé à un faible volume mammaire, il est possible d’associer des prothèses mammaires. Dans ce cas, la prothèse pour le pectus excavatum est mise en premier puis les prothèses au plus tôt 6 mois après.

Contrairement aux prothèses mammaires, les prothèses pour pectus excavatum :

  • sont définitives, 
  • n’exposent pas à des risques de coques, de plis ou de vagues, 
  • n’exposent pas à des risques de rupture car elles sont en silicone monobloc.

La technique de reconstruction par implant sur mesure à fait l’objet d’une publication dans le journal La Montagne (Juillet 2020) (cliquez ici)